[Ex-Coach] Paul le Guen

Le Guen : "De la fierté". Après avoir refusé plusieurs fois le poste, Paul Le Guen a accepté de devenir entraîneur du Paris Saint-Germain. L'ancien Lyonnais reprend les rênes du club alors qu'il pointe à la 17e place du championnat. Malgré la difficulté de la tâche, il avoue sa "fierté" de revenir dans la capitale.



Le Guen à la rescousse. Paul Le Guen remplace Guy Lacombe à la tête du PSG. L'entraîneur breton, libre depuis son départ des Glasgow Rangers, est attendu à Paris ce midi et doit tenir une conférence de presse au Parc des Princes. Sa principale mission sera d'éloigner le club parisien de la zone de relégation.


Après avoir rendu hommage, comme c'est l'usage, à son prédécesseur, Paul Le Guen a revêtu pour la première fois le costume d'entraîneur du PSG lundi à l'occasion d'une conférence de presse au Parc des Princes avant de diriger dans l'après-midi un premier entraînement au Camp des Loges. Sur le ton très posé qui est le sien, l'ancien coach des Glasgow Rangers a affirmé son très fort attachement au club parisien où il a évolué comme joueur pendant sept ans et sa motivation pour le sortir de l'ornière dans laquelle il se trouve.

Je voudrais d'abord commencer par deux choses très simples. La première, c'est que je suis content et fier de devenir l'entraîneur du PSG, un club où j'ai joué pendant sept ans et auquel je suis resté très attaché. La deuxième, c'est que je voudrais témoigner à Guy Lacombe mon respect et mon respect professionnel particulièrement. J'ai essayé de le joindre sans y parvenir. Je lui adresse mes amitiés, je pense à lui aussi.

Paul, vous arrivez aujourd'hui au PSG après avoir refusé d'y venir il y a quelques temps, qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis ?
Je n'ai pas changé d'avis. Les circonstances sont différentes. C'est une question d'envie et de timing. Après Lyon, j'ai eu envie d'aller à l'étranger puis j'ai eu envie de rentrer et maintenant j'ai envie de dire oui au PSG. C'est une chance d'être l'entraîneur de ce club. Et c'est aussi une tâche compliquée. Je suis content d'avoir vécu cette expérience à l'étranger et d'ailleurs, je ne dis pas que je n'y retournerais pas un jour...

On sait que vous n'aimez pas jouer les pompiers de service...
C'est vrai, c'est la première fois, depuis que je suis dans le foot, que je change de club en cours de saison. J'espère ne pas m'habituer à ça.

Cette expérience en Ecosse, l'avez-vous vécue comme un échec ?
Pas du tout. Les résultats étaient moyens mais pas catastrophiques. Je ne suis pas meurtri. Au contraire, je me sens renforcé. Ce n'est pas pour moi une situation d'échec.

Qu'en avez-vous appris ?
J'espère avoir retenu deux ou trois trucs, quelques bonnes choses. J'ai appris qu'on est dépendant d'un contexte et qu'il faut avoir l'humilité de le reconnaître. Et il ne s'agit pas en disant cela, de se dédouaner par avance.

"Il faut rester ambitieux"

Pour combien de temps vous engagez-vous avec le PSG et pour quel rôle exactement ?
J'ai signé pour deux ans et demi. Cela s'est fait très vite. C'est un minimum. Je suis entraîneur, responsable de l'équipe professionnelle. J'arrive pour le moment avec Yves Colleu, pour le reste du staff, on avisera.

Dans quel état d'esprit arrivez-vous ?
Je suis conscient de la situation d'urgence. Il faut d'abord rester en première division, gérer la situation actuelle. On n'a pas parlé de budget, de recrutement... Il y a un effectif sur lequel s'appuyer.

Comment comptez-vous vous y prendre pour faire sortir l'équipe de la spirale dans laquelle elle se trouve ?
Si on a fait appel à moi, c'est que l'on estime que je suis en mesure d'apporter quelque chose. Mais je n'ai pas de recette miracle ou de baguette magique. Je connais suffisamment le foot pour savoir que les choses ne changent pas comme ça. Cela dit, un discours nouveau, des idées nouvelles peuvent susciter une écoute différente.

Que pensez-vous de l'effectif du PSG et pensez-vous qu'il faille recruter au mercato ?
Je dois m'appuyer sur cet effectif qui compte beaucoup de bons joueurs. Nous allons travailler dès cet après-midi dans l'optique du match contre Toulouse. Il faut rester ambitieux. Quant au mercato, je sais que les bonnes opportunités sont très rares. Il ne faut pas faire pour faire mais en fonction des vrais besoins.

Le PSG joue dès mercredi contre Toulouse. Est-ce un avantage pour vous ou ce match arrive-t-il trop vite ?
J'aurais préféré avoir un peu plus de temps mais je ne choisis pas. Je vais faire l'équipe, on va attaquer tout de suite. Ce n'est pas l'idéal mais on n'a pas le choix.

"Faire passer un message citoyen"

Quels sont vos objectifs ? Le PSG peut-il d'ores et déjà penser au titre la saison prochaine ?
C'est un peu indécent de parler de ça maintenant. La priorité des priorités, c'est d'éviter la Ligue 2. L'équipe a largement le potentiel pour décoller. On va tâcher de faire preuve de bon sens, de cohérence. On a beaucoup de motivation pour ça.

Au-delà des résultats, le club est plombé par l'ambiance qui règne autour de lui et notamment avec certains supporters. Quel rôle comptez-vous jouer à ce sujet ?
J'ai passé sept ans ici avec des relations respectueuses avec le public. Je me souviens être allé au pied de la tribune Boulogne pour faire passer un message citoyen aux supporters. Demain, je suis prêt à recommencer. Aujourd'hui, au Parc, le contexte n'est pas très facile. Il y a besoin d'une union sacrée pour relancer les choses. On a besoin d'un bon public. Je suis prêt à faire des démarches en ce sens.

Que pensez-vous de l'idée évoquée de faire intervenir Yannick Noah ?
Je connais bien Yannick mais je ne connais pas sa relation avec le président Cayzac. Moi, je veux être le patron de l'équipe professionnelle et je le serai. Mais pourquoi pas discuter avec Yannick...

Estimez-vous comme certains, qu'évoluer à Paris est quelque chose de particulier ?
Oui, en le vivant, on se rend compte que Paris, c'est particulier. Il y a des joueurs qui sont plus faits que d'autres pour jouer à Paris. Il faut avoir du recul par rapport à certaines choses. A Paris, les dynamiques sont renforcées, dans la victoire et dans la défaite.

Avez-vous peur du défi qui vous attend ?
J'ai peur, oui, mais c'est une bonne peur. Et j'ai envie que les joueurs aient peur avec moi. Qui n'aurait pas peur de jouer le maintien ? Ne pas avoir peur, ce serait ne pas être conscient de la situation.



Le Guen est souriant mais mesure l'ampleur de la tâche.



Déjà en discussion avec le jardinier du Parc des Princes dont il juge la pelouse en mauvais état.



La nomination de Paul Le Guen à la tête du club de la capitale résonne comme une suite logique dans une carrière marquée par une fidélité de près de dix ans aux couleurs parisiennes. De la "patate de Pencran" à la victoire en Coupe des Coupes en 1996, en passant par le titre de champion de France deux ans plus tôt - le dernier à ce jour du PSG -, Le Guen incarne les années fastes du club. Un passeport qui, rehaussé de son odyssée lyonnaise, semble faire de l'ancien libero l'homme providentiel.

Il est de retour. Comme une évidence. Paul Le Guen renoue avec le PSG et ces retrouvailles semblaient, depuis son départ du club, synonymes pour lui de fin de carrière à l'issue de la saison 1997-1998, quasi-inéluctables tant la carrière de l'ancien milieu défensif reconverti libéro, s'avère liée à celle du club parisien. Un fidèle parmi les fidèles, de cette génération de joueurs qui aura offert à Paris sa période la plus faste, celle de la fameuse ère Denisot au début des années 90, marquée par un titre de champion de France en 1994, une Coupe des Coupes deux ans plus tard, mais aussi trois Coupes de France en 1993, 1995 et 1998, ainsi qu'une Coupe de la Ligue toujours en 1998.

Une période qui, aujourd'hui, fait l'effet d'un paradis perdu pour un club qui flirte avec la zone de relégation et affiche le plus mauvais classement de son histoire après vingt journées. Qu'Alain Cayzac, dirigeant historique du PSG, selon l'expression consacrée, devenu président, choisisse dans ce contexte catastrophique pour le club de faire appel à celui qui, de par son profil - diplômé de sciences économiques -, sa reconversion, son parcours et sa réussite en tant qu'entraîneur, est tout sauf un hasard, ni même une surprise. Libre de tout engagement depuis le 4 janvier dernier et son éviction de son poste de manager aux Rangers (qui, aux yeux du public parisien et des dirigeants tout du moins, ne semble en rien écorner son parcours), Le Guen a donc finalement accepter de relever un défi colossal, mais qui lui tient forcément à coeur, lui qui reste à jamais parisien de coeur.

Le plus doué d'entre tous

Une décision qu'il s'était refusé à prendre lorsqu'en pleine année sabbatique après son départ de Lyon en pleine lumière, le poste lui avait déjà été proposé. A l'époque, la perspective de succéder à son ancien coéquipier et ami, Laurent Fournier en poste, lui interdit de relever le challenge d'un club alors... sixième de Ligue 1, et qui choisira de s'en remettre à... Guy Lacombe pour le résultat que l'on sait. Deux ans plus tard et Le Guen accepte donc un challenge pour lequel, au fond de lui-même, il se préparait de toute façon, conscient qu'il était de recroiser tôt ou tard le destin de son ancien club.

Alain Cayzac, aujourd'hui, lui offre cette opportunité, persuadé de la légitimité incontestable d'un tel choix et renseigné également par les expériences passées. De Ricardo, dont le retour sur le banc du club de la capitale durant deux saisons se sera soldé par un titre de vice-champion de France en 1997, une finale de Coupe des Coupes la même année et deux victoires en Coupe de France et de la Ligue en 1998, à Laurent Fournier, sacrifié sans doute prématurément par Pierre Blayau, la génération dorée des années 90 a prouvé qu'elle avait les moyens de redonner, depuis le banc, à Paris son lustre passé.

Le Guen, parce que sa "patate de Pencran", surnom donné un soir de finale de Coupe de France contre Strasbourg, du temps de la splendeur du club, par Michel Denisot, reste à jamais inscrite dans la légende et l'imaginaire du club, parce qu'il fut l'un des leaders respectés et reconnus de cette période dorée durant laquelle il s'est construit la totalité de son palmarès (*) et aura acquis la reconnaissance internationale (17 sélections), devait s'installer un jour ou l'autre aux commandes du groupe professionnel. Mais plus encore, c'est bien sûr sa réussite en tant qu'entraîneur à Lyon, marquée par la conquête de trois titres de champion de France, après des débuts poussifs à Rennes, qui vaut au Breton ce blanc-seing à l'heure du retour à Paris, il s'apprête à retrouver Alain Roche, actuel directeur sportif, et Vincent Guérin, entraîneur de la réserve parisienne.

Certains comprendront mal que, deux semaines à peine après le premier véritable échec de sa carrière d'entraîneur, qui plus est pour sa première expérience à l'étranger, ce technicien reconnu et respecté de tous, réputé pour sa sagesse, accepte de plonger aujourd'hui dans le marasme parisien. Mais parce que c'était le PSG et parce que c'était lui...

(*) Champion de France de D1 en 1994, vice-champion de France D1 en 1993, 1996 et 1997, vainqueur de la Coupe de France 1993, 1995 et 1998, vainqueur de la Coupe de la Ligue 1995 et 1998, vainqueur de la Coupe des Coupes 1996 et finaliste de la Coupe des Coupes 1997.



Le Guen et le PSG: des retrouvailles attendues...



Le Guen vole au secours du PSG.

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Maxifoot

Après avoir dressé un état des lieux de la situation au PSG, Paul Le Guen a tenu à délivrer quelques mots à destination de Guy Lacombe, son prédécesseur. "Je suis content et fier de devenir entraîneur au Paris Saint Germain, un club dans lequel j’ai joué durant sept ans et auquel je suis forcément très attaché. Je tiens aussi à témoigner à Guy Lacombe mon respect tout court et mon respect professionnel particulièrement. Je mesure à quel point il peut être déçu et meurtri et je lui adresse mes amitiés. J’ai tenté de le faire ce matin mais je n’ai pas pu l’avoir. Je pense à lui aussi."

Paul Le Guen a livré ses premières consignes à ses troupes.

Moi j'ai kiffé Le Guen des son entrée au parc il est aller voir le jardinier pour lui dire que sa pelouse c'était d'la merde

loool c'est vrai

faut plus jamais faire jouer le stade francais

A moin de recouvrir la pelouse de 15 couche d'herbe supplémentaire!

Paul Le Guen n'aura guère eu le temps de prendre ses marques. A peine débarqué au Camp des Loges, le nouvel entraîneur du Paris Saint-Germain doit préparer une rencontre importante contre Toulouse, mercredi, en match en retard de la 16e journée. Un rendez-vous primordial dans la mesure où il s'agit d'un "bonus" dans la course au maintien. Mais en seulement deux jours, Paul Le Guen n'aura pas le temps de mettre vraiment son système en place. Il va devoir composer afin de permettre au PSG de décoller durablement.

"Je ne suis pas un sauveur, je n'ai pas de baguette magique." S'il n'est pas magicien, Paul Le Guen arrive tout de même avec une idée très précise de ce qui l'attend dans les jours à venir. Il va devoir redonner confiance à un groupe au fond du trou, fébrile à la moindre anicroche et qui flirte avec la relégation. L'ancien coach des Rangers sera autant tacticien que psychologue. Tout du moins dans un premier temps. Très proche de ses joueurs, sa méthode devrait trancher avec celle plus directive de son prédécesseurs.

Dans un premier temps, la tâche qui va lui incomber avec Yves Colleu, son fidèle adjoint, sera de mettre en place un commando afin de battre une équipe de Toulouse qui aimerait surfer sur la vague de son succès contre le quintuple champion de France lyonnais. "J'aurais préféré avoir un peu plus de temps mais je ne choisis pas. Je vais faire l'équipe, on va attaquer tout de suite. Ce n'est pas l'idéal mais on n'a pas le choix", expliquait-il lors de sa présentation à la presse lundi au stade de France.

Sans Gallardo, avec Rothen

Seules certitudes concernant l'équipe de départ, Marcelo Gallardo sera placé en... tribune puisqu'il n'avait pas encore revêtu la tunique bleu et rouge à l'époque de la date initiale de cette rencontre de la 16e journée. De même, Sammy Traoré et Fabrice Pancrate ne figurent pas sur la feuille de match mais il s'agit d'un choix de l'entraîneur. A part cela, il ne faut pas s'attendre à de nombreuses modifications. Paul Le Guen devrait ainsi lancer une défense à quatre, sans doute avec Mendy-Rozehnal-Yepes-Armand devant Landreau. Ensuite, tout dépend de ce qu'il souhaite faire. Chantôme devrait avoir sa place en milieu de terrain, sans doute avec Cissé plus que Mulumbu.

Devant, il y a les incontournables dont Pauleta ou encore Kalou, l'homme en forme. Concernant Jérôme Rothen, omme un symbole, l'éternel blessé diplomatique de ces dernières semaines a subitement retrouvé toute son intégrité physique pour participer au premier entraînement dirigé par Le Guen. L'ancien Monégasque fera sans doute son grand retour sur le côté gauche de l'attaque parisienne tandis que Frau devrait occuper le couloir droit.

Quelle que soit l'équipe mise en place, le nouvel homme fort du PSG va rapidement se faire une idée de ce qui l'attend. On peut tout imaginer pour cette rencontre. Que ses joueurs se défoncent à l'idée de convaincre leur entraîneur ou que cela se passe mal comme cela a été la norme depuis le début de la saison au Parc des Princes. Aujourd'hui, plus que l'environnement, c'est bel et bien le terrain qui sera scruté avec attention. C'est déjà ça...



Le Guen va devoir rapidement remettre le PSG sur de bons rails.

mais sa va etre dur je pense que cette année il va surement etre a fond sur une des coupe et essayer de faire le minimum en championat pour etre sauver....

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Maxifoot

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Football365

arf c'est domage j'aimé bien cyril moine

Ouai il était pas mal c'est vrai,

Pour son premier match sur le banc du PSG mercredi soir face à Toulouse (0-0), Paul Le Guen s’est montré assez satisfait de l’état d’esprit affiché par ses nouveaux joueurs. L’ancien coach des Rangers a tenu à les féliciter après la rencontre. "Il va falloir se bagarrer jusqu'au bout. Chaque point va être important et celui-là va compter. J'aurais voulu en prendre trois. Je félicite les joueurs pour leur engagement. On a été assez constant même si le résultat est décevant. J'ai en tout cas ressenti un bon état d'esprit. C'est encourageant." Le Guen a aussi commenté le bon accueil qu’il a reçu de la part des supporters parisiens : "Je l'avais anticipé. C'est un stade dans lequel je me sens bien. Les gens étaient visiblement contents de m'accueillir. Le public comprend qu'il y a une situation d'urgence, que l'on a besoin d'être aidé et que l'on a besoin de points. Il a applaudi à la pause, sifflé à la fin mais c'est normal. Il a compris que les joueurs ont mouillé le maillot." Si Paul Le Guen n’a pas encore donné de victoire au PSG, il a en tout cas ramené un peu de sérénité au Parc des Princes. C’est déjà ça...

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Football365

ba au moin paul lui il a su direct les joueur qui était nul sa c'est un entraineur compétant

kevinpsg55 a écrit:

ba au moin paul lui il a su direct les joueur qui était nul sa c'est un entraineur compétant

ouais,en plus c'est gentil pour eux
à la place qu'ils ne jouent pas y jouent en CFA au moin

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Football365

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Football365

La joie est de retour dans les travées du Parc des Princes. Vainqueur de Gueugnon (1-0), dimanche après-midi, le Paris Saint-Germain s'est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de France. C'est la première victoire de Paul Le Guen sur le banc de touche parisien. "Nous retiendrons de ce match, la satisfaction d'être qualifié et d'avoir gagné, a déclaré le Breton. Mes joueurs ont fait preuve d'un bon état d'esprit. L'autre satisfaction importante est que nous n'avons pas pris de but. Nous manquons de maîtrise et de tranquillité, mais mes joueurs désirent bien faire." Le remplaçant de Guy Lacombe a également expliqué pourquoi Pauleta avait débuté sur le banc :"Comme nous avons des échéances importantes en championnat, j'ai préféré préserver Pauleta."

Une semaine après ses grands débuts sur le banc du Paris-SG, Paul Le Guen effectue mercredi son premier déplacement à l'occasion d'une 21e journée qui l'emmène à Lille, longtemps bête noire du club de la capitale. Un vrai test pour les Parisiens et l'occasion pour le nouvel entraîneur de louer la remarquable stabilité d'un club qui en tire aujourd'hui les fruits. Du coup, ce sont bien les Nordistes qui seront favoris, eux qui luttent pour la Ligue des champions, bien loin d'un maintien devenu le quotidien du PSG.

Après deux matches au Parc des princes qui ne l'auront sans doute pas transporté dans des hautes sphères de félicité, tant le jeu parisien, il est vrai peu aidé par une pelouse en déliquescence, est toujours aussi tâtonnant, Paul Le Guen effectue mercredi son premier déplacement avec le PSG dans un club dont nombre de Parisiens, qu'ils soient joueurs, dirigeants ou supporters, ont de quoi envier la remarquable stabilité. Même coach depuis maintenant quatre ans et demi, tandem président-entraîneur qui ne connaît pas d'anicroches et parle d'une seule et même voix, effectif stable d'une saison sur l'autre, paris sur des joueurs d'avenir, longuement suivis avant leur arrivée dans le Nord (dernier exemple: l'ancien Messin Ludovic Obraniak qui vient de signer), progrès constants comme l'atteste la qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, Lille a tout pour plaire.

Et tout pour faire des envieux, surtout au sein d'un club qui «grille» entraîneurs et présidents à un rythme soutenu (Paul Le Guen est le 8e entraîneur du PSG sur une période de dix ans), se trompe régulièrement dans son recrutement (si l'on ne prend que les recrues de l'été dernier, Traoré, Diané, Hellebuyck, Banning, Frau sont loin d'avoir convaincu, seul Landreau a tenu à peu près son rang), et enchaîne des résultats en dents de scie, bien loin des ambitions affichées chaque début de saison, au point de jouer désormais le maintien. Bref, s'il croise Claude Puel et son président Michel Seydoux mercredi sur la pelouse du Stadium de Villeneuve d'Ascq (la seule chose que personne n'envie à Lille...) avant le coup d'envoi de la rencontre, Paul Le Guen pourra sans doute piocher quelques idées auprès d'eux dans sa quête de stabilité à Paris. L'ancien coach des Rangers ne s'y trompe d'ailleurs pas, lui qui confie sur le site du club: "Le LOSC doit être un exemple pour nous. Il y a dans ce club de la constance, du travail et de la qualité."

"Le PSG doit avoir de plus en plus l'étiquette de favori"

En gros ce qui manque actuellement à une formation de la capitale qui, si elle n'a pas pris de buts lors de ses deux matches disputés la semaine dernière au Parc des princes (0-0 contre Toulouse, 1-0 face à Gueugnon), n'a pas non plus enflammé un public qui a d'ailleurs perdu l'occasion de s'amuser, au point de progressivement déserter les tribunes du stade de la Porte de Saint-Cloud. Le constat est clair: Paris a du mal à prendre le jeu à son compte, et l'arrivée en provenance de River Plate de Marcelo Gallardo, sensé mettre de l'ordre dans tout ça, n'a pour l'instant pas permis de désinhiber un groupe tenaillé par la peur de mal faire.

"Le contexte ne lui était pas favorable, l'excuse Paul le Guen à propos de son match contre Gueugnon. Je pense notamment à l'état de la pelouse (qui, Paul le Guen a obtenu gain de cause, va être partiellement refaite après le match de Coupe contre Valenciennes, ndlr). Marcelo aime avoir le ballon dans les pieds et ce terrain ne l'a pas aidé." De son côté, l'Argentin réclame du temps, une denrée rare lorsqu'on lutte pour le maintien. "Nous n'avons pas le temps de souffler, ni de relâcher nos efforts, constate d'ailleurs Paul le Guen. Nous restons concentrés sur l'objectif du club qui est le maintien. Chaque point aura son importance et nous devons poursuivre sur la lancée de nos matches contre Toulouse et Gueugnon." Pas sûr que cela suffise mercredi pour perturber des Lillois qui sortent d'une qualification pour les 8e de finale de la Coupe de France grâce à une victoire à Strasbourg (3-2).

C'est donc vraiment à l'aune de cette rencontre que sera jugée la capacité des Parisiens à comprendre et mettre en application le message de leur nouvel entraîneur et donc que l'on pourra parler ou non d'effet Le Guen. Ce dernier exhorte en tout cas ses joueurs à se lâcher. "Nous devons avoir peur, tout en nous montrant conquérants. Nous y allons pour attaquer, pour être entreprenant et pas forcément pour revenir avec un 0-0! On ne s'adaptera pas à notre adversaire, on jouera avec nos atouts. Le PSG doit avoir de plus en plus l'étiquette de favori, ce serait bon signe." Ce ne sera en tout cas pas le cas au coup d'envoi de ce Lille-Paris-SG car les favoris, ce sont bien les Dogues, cinquièmes de Ligue 1, bien loin des préoccupations actuelles de maintien de son adversaire...




Le Guen, entouré de son adjoint Colleu et du président Cayzac, passe un test sérieux.

A peine en poste depuis une semaine, le nouvel entraîneur du Paris SG, Paul Le Guen, donne déjà des couleurs plus personnelles au club parisien avec l’arrivée de Jérémy Clément (22 ans, 35 matchs de Ligue 1, 1 but). C’est lui qui l’avait lancé, quand les deux hommes se trouvaient à Lyon. Le jeune joueur formé à l’OL avait suivi Le Guen en Ecosse chez les Glasgow Rangers. Une fois de plus, l’histoire continue puisque qu’il rejoint le club de la capitale. "J'ai eu l'occasion d'apprécier ses qualités à la fois à Lyon où il a débuté sa carrière professionnelle et aux Glasgow Rangers où il s'est imposé d'emblée. Je suis satisfait de l'arrivée de Jérémy Clément, il correspond à nos besoins de renforts jeunes et ambitieux". Qui a dit que les footballeurs n’étaient pas fidèles ?




Abattu par la défaite de ses joueurs sur le terrain de Lille, Paul Le Guen a tenu à stigmatiser les erreurs d'arbitrage dont seraient victimes, selon lui, ses joueurs depuis quelques temps. "Nous n'avons pas réussi à prendre le monopole du ballon. C'est frustrant de perdre car mes joueurs font des efforts et ils ne sont pas récompensés. Depuis mon arrivée, le PSG réalise une série invraisemblable du point de vue de l'arbitrage ! Sur le coup-franc qui offre le but aux Lillois, il me semble qu'il y a une faute d'Odemwingie avant celle qui est sifflée en sa faveur. Il va falloir que l'ensemble du groupe soit uni pour atteindre l'objectif du maintien. L'avenir du club en dépend !", a expliqué le technicien parisien sur le site officiel du club.

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L'Equipe

Après son nul face à Sochaux (0-0) au Parc des Princes, l'entraîneur du Paris SG Paul Le Guen s'est montré très optimiste pour l'avenir du club de la capitale. "Sur le plan des comportements et de la façon de jouer, il y a des choses intéressantes", a-t-il indiqué. "L'équipe fait des efforts, il y a du jeu, des occasions. On en a eu au moins huit ou neuf ce soir", a-t-il analysé. "Les joueurs ont fourni beaucoup d'efforts et le public l'a ressenti, il a été derrière son équipe. Il faut remercier les supporters, ils sentent que l'équipe est mobilisée, qu'elle tire dans le même sens", a-t-il ajouté. "Il faut continuer dans cette direction, au niveau de l'état d'esprit, de l'équilibre et de l'organisation", a-t-il commenté avant de conclure. "Si on poursuit sur cette voie-là, on va être récompensés. Il faut travailler, collectivement et individuellement, et ne surtout pas renoncer."